Photo d'illustration de la Mairie de Marseille 6e et 8e arrondissements

Festival des solidarités du 20 au 27 novembre !

Lancé il y a plus de 20 ans, le Festival des Solidarités est un rendez-vous international pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres.
Chaque année en novembre, des associations, collectivités, établissements scolaires, structures socio-culturelles, acteurs d’économie sociale, groupes de citoyen.ne.s, etc. organisent des actions conviviales et engagées !

👉 Programme du festival dans les 6&8

Exposition – Course solidaire – Cinéma solidaire (mercredi 24 novembre au Vidéodrome 2 : 49 cours Julien – 13006 Marseille)

VIKKEN de Dounia Sichov de 18h à 19h15

Synopsis : Vikken est transgenre. Il s’apprête à prendre des hormones pour la première fois. Il enregistre sa voix qui va disparaître, et convoque les figures du passé du monde entier pour un dialogue intime avec lui-même.
Se métamorphoser, se séparer de soi, opérer une transition d’un genre à l’autre. Voilà les lignes de crête où nous emmène Dounia Sichov. En rappelant que l’histoire est ancienne et largement partagée : si Tirésias et ses changements sont connus, certainement moins l’histoire des mukhannathun dans les hadiths de Mahomet, moins encore la vie de Sainte Marine ayant vécu sous l’identité de Marin ou la formation des shamans yakoutes passant d’un genre à l’autre. Convocations d’exemples d’assignations défaites à travers l’espace et le temps, les traditions ouvrent Vikken, alors qu’à l’écran, nous faisant face, menées par Louis(e) de Ville, paradent les figures outrancières d’un vaudeville de drag kings surjouant la gestuelle masculine. Et la litanie des récits, parée d’une riche iconographie, de se poursuivre, scandée par un «je » aux voix multiples et changeantes, s’imbriquant avec le récit de Vikken, artiste et DJ transgenre de la scène électro, relatant son cheminement entre « Véronique, le prénom que l’on m’a donné, et Vikken le garçon que je suis ». Une transition, une séparation et une (re)naissance douloureuse, Vikken ayant dû négocier avec les injonctions étatiques et légales, l’autorité des classements, l’emprise sur les corps. Récit sous forme de dialogue intimiste de Vikken témoignant du passage dans le corps, tandis que résonnent ses voix passées qu’il a enregistrées. Avec mots et images disjoints, comme les voix des corps, comme la scène des espaces de l’intimité de Vikken, le film, entre portrait intime et manifeste, nous entraine dans le dédale d’un parcours où se nouent le politique et l’espace collectif. Affaire de liberté, qui appartient à tous et à toutes. Nicolas Feodoroff
Durée : 28 min, 2021
Discussion après séance avec des membres de l’association TRANSAT.

19h15 : Entracte

Un pot organisé par la Mairie des 6&8

#BOZA de Séverine Sajou à 20h


Les photographes et réalisatrices Séverine Sajous et Anna Surinyach ont réalisé le court-métrage #boza. Une collection de témoignages, construite comme un « selfie collectif », donnant la parole aux migrants qui traversent la Méditerranée.
Durée : 17 mn

UN PAESE DI CALABRIA à 20h 15 de Shu Aiello, Catherine Catella

Un Paese di Calabria permet de mettre en lumière l’actualité brûlante et l’injustice qui a condamné le 30 septembre dernier Domenico Lucano, le maire qui a fait renaître un petit village de Calabre en y accueillant des dizaines de migrants. Il a en effet écopé de treize ans et deux mois de prison, à la grande satisfaction de l’extrême-droite italienne.
Un verdict de plomb réservé généralement aux complices de Cosa nostra ou aux grands criminels. Mimmo Lucano était, lui, accusé d’escroquerie, d’abus de biens sociaux, de fraude aux dépens de l’Etat et d’aide à l’immigration clandestine. Dans son petit bourg méridional de 1 900 âmes, il se serait notamment passé d’appel d’offres pour attribuer la gestion des ordures ou encore aurait organisé des «mariages de convenance» afin d’aider des femmes déboutées du droit d’asile à rester en Italie. Alors que «l’enrichissement personnel» a été exclu par les enquêteurs, il a été également condamné à restituer 500 000 euros reçus de l’Union européenne et du gouvernement italien.
Délit de solidarité. Solidarités condamnées.
Comme beaucoup de villages du sud de l’Italie, Riace a longtemps subi un exode rural massif. Les gens de Riace ont regardé les maisons se couvrir de lierre et les terres s’appauvrir. Un jour, un bateau transportant deux cents Kurdes échoue sur la plage. Spontanément, les habitants du village leur viennent en aide. Petit à petit, migrants et villageois vont réhabiliter les maisons abandonnées, relancer les commerces et assurer un avenir à l’école. Aujourd’hui, les gens de Riace s’appellent Roberto, Ousmane, Emilia, Mohamed. Ils ne possèdent pas grand-chose mais ils inventent au jour le jour leur destinée commune. C’est ainsi que chaque jour, depuis 20 ans, le futur de Riace se réinvente.
Riace est un village de Calabre. Autrefois terre de guerriers, c’est aujourd’hui un havre de paix pour les réfugiés : la pensée utopique d’une petite communauté au cœur d’une Europe au ségrégationnisme grandissant. Par le passé, le maire décida de céder des logements vides à ceux qui avaient besoin d’un toit, quelle que soit leur origine ou la couleur de leur peau. C’est ainsi que la communauté de Riace devint la première à accueillir convenablement des réfugiés, à les héberger comme des êtres humains et non comme les statistiques d’une catastrophe mondiale. Mais l’heure est aux élections. L’opposition veut se défaire du maire de gauche. La population doit défendre les résultats obtenus par la communauté. En observant attentivement des gens de milieux différents travailler ensemble à la création de nouvelles approches et valeurs, les réalisateurs donnent une réponse imparable aux politiciens qui prônent la haine, le racisme et la ségrégation. À la manière d’une fable néoréaliste de Vittorio De Sica, le village et ses habitants incarnent l’espoir d’un futur meilleur. Giona A. Nazzaro
Séance en présence de Shu Aiello
Durée 1h30.

Exposition Humanités du 22/11 au 4/12 -Centre d’animation Michel Lévy

Retrouvez l’exposition : HUMANITÉS, une série photographique de Jean-François Debienne au Centre d’animation Michel Lévy – 15 Rue Pierre Laurent, 13006.
👉 Vernissage le lundi 22 novembre à 19h (sur inscription)
👉Exposition du 22 novembre au 4 décembre

Courir ensemble – Dimanche 21 novembre

Une course solidaire pour toutes et tous. Le sport c’est l’esprit d’équipe, le partage, la convivialité, l’effort, le respect de l’autre et c’est aussi un vecteur fort en termes de solidarité, car bien au-delà du bien-être qu’il procure, les manifestations sportives peuvent devenir des moyens de renforcer le bénévolat et l’entraide.
« Courir Ensemble » sera l’occasion d’oeuvrer en ce sens pour l’association Emmaüs Pointe Rouge.

Exposition – Les visages de la monoparentalité

Une exposition en parenariat avec l’association ASAP13 oeuvrant dans l’accompagnement des familles monoparentales
👉Jusqu’au 26 novembre Centre d’Animation Cadenelle (15 avenue de la Cadenelle – 13008).
👉À partir du 29 novembre Centre d’animation Saint-Anne (388, avenue de Mazargues – 13008) Inauguration le 2 décembre à 19h.