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Sécurisation du littoral sud des Calanques
Le littoral sud des Calanques entre La Madrague de Montredon et Callelongue a été le siège d’une importante activité industrielle aux 19ᵉ et 20ᵉ siècles (traitement de minerais de plomb, production de soude et d’acide tartrique notamment). De nombreuses traces de cette activité sont encore visibles aujourd’hui, sous forme de dépôts massifs de scories, résidus de traitement de ces usines. Ces résidus ont servi de remblais pour les routes et parkings du littoral. Ils affleurent aujourd’hui sur les chemins et au bord des routes présentant des risques sanitaires et environnementaux importants.
Une réunion publique organisée par l’ADEME a eu lieu en mairie de secteur afin de partager toutes les informations techniques utiles à la bonne compréhension des futurs travaux de sécurisation de ces dépôts, en amont de leur démarrage. Retrouvez ici la présentation des futurs travaux
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Un programme de travaux ambitieux
L’Agence de la transition écologique (ADEME) a été missionnée par l’Etat pour traiter et sécuriser les sites identifiés comme étant les plus pollués avec pour objectifs :
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de couper les voies de transfert vers l’environnement
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de réduire l’exposition de la population
Le programme de travaux a été finalisé en 2024 : la conception des opérations de mise en sécurité a été menée en tenant compte d’un très haut niveau d’exigence environnementale et en étroite collaboration avec les services de l’État (DREAL PACA, DDTM, ARS et Parc National des Calanques notamment).
La Ville de Marseille, le département des Bouches du Rhône, la métropole Aix Marseille Provence et l’Etat co-financent ce programme ambitieux de 14 millions d’euros dont vous retrouverez tous les détails sur ce site : https://calanques-de-marseille.ademe.fr/
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Des travaux avec le minimum d’impact
Ce programme a été conçu afin de limiter autant que possible l’impact des travaux sur l’environnement et les personnes résidant à proximité immédiate des dépôts.
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Les emprises des zones de travaux ont été réduites pour limiter l’impact du chantier sur les espèces animales et végétales.
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Les ouvrages ont été conçus pour favoriser la recolonisation par les espèces endémiques (végétales et animales) du secteur.
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Des dispositifs de protection seront mis en œuvre en phase chantier pour maîtriser les risques de pollutions accidentelles du milieu naturel et limiter les envols de poussières.
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Une surveillance continue de la qualité de l’air sera réalisée avant, pendant et après les travaux, afin :